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Vive les bêtises et aussi la lecture...
20 octobre 2012

Peste & choléra de Patick Deville

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Elevé par sa mère le jeune Alexandre Yersin souhaite faire les meilleures études possibles. Il arrive donc en Allemagne puis en France où ses études scientifiques vont finalement l'amener à travailler avec Pasteur. Malgré un travail scientifique permettant de faire des avancées considérable dans le domaine de la microbie et de l'hygiène. Yersin veut aller voir la mer et ensuite devenir explorateur. Pourtant son parcours scientifique le rattrape souvent.

Mon avis  : je ne l'ai pas lu en entier, arrêt à la page 85/219.

Le début m'a bien plu, voici un récit qui alliait science et littérature sans que ce soit trop compliqué du point de vue scientifique et où une large part est faite au travail de Pasteur.

Ce n'est pas non plus à cause du style ou du vocabulaire qui sont effectivement très littéraires. Il n'est pas rare qu'un mot peut commun apparaisse toutes les deux ou trois phrases. Et c'est bien le propre de la littérature que de travailler les phrases pour dire tout simplement que le personnage est en train de se réveiller et d'ouvrir ses volets en pleine seconde guerre mondiale ( résumé très gros du premier chapitre du livre).

Non, ce qui m'a fait arrêter cette lecture c'est d'avoir l'impression que le personnage de Yersin était juste un prétexte pour nous emmener en voyage et nous donner des descriptions en large et en travers sur l'évolution des moyens de transports entre la fin du 19ème et les années 1940, descriptions portant également sur les villes abordées, sur les peuples asiatiques mais du coup avec un sentiment de passer quand même à côté de quelque chose et enfin et surtout aborder en même temp le parcours d'hommes vivants à la même époque que Yersin mais dont j'avais l'impression qu'à part d'être des scientifiques ou des explorateurs ( comme Rimbaud, Livingstone et d'autres) ils n'avaient pas de points communs avec notre héros. Le dernier élément qui m'a incité à arrêter est le fait que le héros ne donne pratiquement pas ces pensées, j'ai eu l'impression de ne jamais savoir ce qui le motivait vraiment, pourquoi il agissait ainsi. Il y a parfois les extraits de sa correspondance avec sa mère qui nous donne l'impression d'une plongée très fugace dans son intimité mais ces extraits sont souvent une reformulation ou une redondance de la description précédement évoquée.

En bref, je suis décue...

logochallenge2, 4ème titre

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Commentaires
V
L'écriture est de plus en belle au fil des pages mais tu as raison, l'absence de focalisation interne m'a aussi gênée.
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