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Vive les bêtises et aussi la lecture...
8 juin 2013

ORAGES ordinaires de William Boyd lu par Alain Ghazal

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Adam Kindred, climatologue, est à Londres pour postuler à l'imperial college. Lorsqu'il va dîner, un aautre homme non loin de lui est installé seul à sa table. Une conversation s'engage. L'homme, Philippe Wang, allergologue, laisse un dossier en partant. Adam prend ce dossier et comme Philippe lui avait donné sa carte de visite, il l'appele pour lui rendre son dossier. Mais lorsqu'Adam arrive chez Philippe, la porte d'entrée est entrebaillée. Il se dirige dans l'appartement inconnu en entendant des gémissements de souffrance. Il trouve alors Philippe, étendu avec un couteau dans la poitrine.

Mon avis : Je ne sais pas trop quoi en penser...

Au début le basculement de la vie d'Adam dans la clandestinité, complétement amorale, m'a plutôt plu parce qu'il s'agissait pour cet homme habitué à une certaine aisance de s'adapter à un mode de vie on ne peut plus marginal. Cependant, de fil en aiguille, j'ai trouvé que ce qu'il lui arrivait devenait de plus en plus gros, un peu trop beau pour être vrai, trop de coïncidence heureuse venue d'évènements pourtant tragique.

J'ai trouvé le personnage d'Adam, qui prend de multiples identités tout au long du récit, profondément égoïste, ne pensant qu'à lui, même lorsqu'il essaye de mener une enquête à partir du dossier, enquête qui d'ailleurs arrive tardivement dans le récit.

Il y a un personnage de femme agent de police mais je l'ai trouvé plus soucieuse de chercher l'âme soeur que de se battre pour ses enquêtes.

Il y a aussi deux autres personnages importants : celui de John Joe, le véritable assassin de Philippe et celui d'Ingram, en gros, le patron de Philippe. Avec ces deux personnages, il y a (bien entendu) l'idée d'un complot pharmaceutique. L'idée est très interressante mais cependant à la fin cela devient vraiment n'importe quoi. Je n'en dis pas plus, je n'ai pas envie de dévoiler la fin.

La fin d'ailleurs m'a laissé complétement abasourdie tant elle est trop fleur bleue.

Si je n'ai pas aimé ce récit, ce n'est pas la faute du lecteur, Alain Ghazal, qui interprête très bien les différents narrateurs, leurs particularités presque physiques et psychologiques. Il arrive à entretenir un suspens qui donne envie d'avancer dans l'écoute.

80010040_p PHENOMENES METEOROLOGIQUES  pour la 2ème ligne sans thématique

77158541_p 35ème titre

emprunt

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