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Vive les bêtises et aussi la lecture...
31 octobre 2011

Le premier roi du monde : L'épopée de Gilgamesh adaptation de Jacques Cassabois

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Envoyé en plusieurs exemplaires par l'éditeur Le Livre de Poche jeunesse.

L'auteur Jacques Cassabois est un spécialiste de l'adaptation ou de la réécriture de grands contes ou de grands mythes. J'aime bien son style fluide, précis, amical ( je ne sais pas si c'est une bonne définition pour un style d'auteur mais quand on lit ses livres,on a envie de prendre en sympathie les personnages, de s'identifier à eux;-) )

Après la version en BD lue pour le collège Jacques Cartier à Issou (78) en 2007-2008 , la version en extrait chez Hatier (?) en 2010 et du même auteur, voici la version "longue".

L'épopée ne change pas beaucoup heureusement entre ses différentes versions: Gilgamesh est un roi qui se croit tout permis et les dieux n'en peuvent plus de ses sacrilèges mais le piège qu'ils lui ont tendu se retourne contre eux puisque Gilgamesh va devenir ami avec Enkidou ( c'est lui qui devait punir Gilgamesh). Les dieux décident alors de faire mourir Enkidou. Gilgamesh va alors partir à la recherche de la vie éternelle.

J'aime bien ce texte vieux de plus de trois mille ans et pourtant à la résonance ô combien actuelle. On retrouve le thème du pouvoir, du peuple victime des mauvaises décisions de son roi. J'aime bien la vision des dieux qu'on nous propose dans cette histoire : des dieux qui ont créé les hommes pour ne pas avoir à travailler : oui, oui, vous avez bien entendu, les dieux sumeriens sont de gros faignants ! Il y a aussi l'opposition sauvage-civilisation qui sera repris bien des siècles plus tard et je trouve trés ironique que ce soit un roi trés brutal, sans pitié qui devienne le civilisateur de celui qui deviendra son ami. Le thème de l'amitié est aussi bien développé.

Le plus important dans cette histoire c'est la quête de la vie éternelle: en partant dans cette quête, Gilgamesh va être obligé d'aller jusqu'au bout de lui-même, de se poser des questions sur ses actes, sur ses intentions, sur ce que signifie son rôle de roi et ses responsabilités pour lesquelles il va avoir une grosse hésitation entre l'abandon ou l'acceptation.

Je ne sais pas trop si en sixième on a assez de maturité pour comprendre tout seul les grandes réflexions de ce texte. Ceci dit c'est un trés beau texte et je vais forcément encourager les "petits" sixièmes à essayer de le lire dans le cadre de leur cours d'histoire:-)

 

page6_1CDI +1= 8

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