Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vive les bêtises et aussi la lecture...
1 mai 2013

Le texte du mois d'avril

Cet exercice c'est Enna qui me l'a fait découvrir mais la pratique viendrait d'un autre site, scriban ( je dis viendrait parce que je n'ai pas trouvé la source exacte).

A partir d'une liste de titres il faut écrire une petite histoire. Voici la liste du mois d'avril :

Un été 22

Les apparences

Ce que je sais de Vera Candida

Les yeux jaunes des crocodiles

Personne ne m'aurait cru alors je me suis tu

Le coeur en braille

Les chemins de poussière.1. Saba ange de la mort

Argentina, Argentina ...

Rien qu'un jour de plus dans la vie d'un pauvre fou

 

Ce que je sais de Vera Candida c'est que les apparences sont trompeuses. Ne vous fiez pas à cette jeune femme grande, mince et belle, au visage un peu fermé. Lorsque je l'ai rencontré, un été 22, si je me trompe pas, je fus tout de suite séduit par son air timide et réservé. Je lui fis ma cour et obtint rapidement de ses parents l'autorisation de l'épouser. A ce moment-là, j'avais le coeur en braille.

Quand nous nous installames dans notre appartement, je découvris sa véritable nature. Le soir après une journée de travail fatiguante, je trouvai la maison dans le même état qu'au matin. Au fil du temps, elle laissa un tel désordre qu'on pouvait voir les chemins de poussière que laissait les empreintes de pas. N'ayant d'autres alternatives, je me mis à laver mon linge, ne pouvant me permettre d'aller au bureau en chemise sale. Pendant que je lavais mes chemises, elle avait le regard perdu dans le lointain et je l'entendais murmurer Argentina, Argentina... tel un refrain entêtant. Si j'avais le malheur de lui adresser un reproche, elle me lançait un regard méchant, j'avais alors l'impression d'avoir les yeux jaunes des crocodiles dans notre modeste logis.

Bientôt afin de compenser ce qu'elle ne faisait pas, je dus passer mes soirées au ménage. Si ma femme ne s'abaissait pas au tache ménagère, elle prenait soin d'elle, ayant toujours un teint impeccable, un discret maquillage afin d'être la plus élégante possible pour aller faire les boutiques, car pour dépenser l'argent du ménage en futilité, il n'y avait aucun problème.

Un matin que j'arrivai exténué au bureau mon chef me lança une plaisanterie qui me donna envie de réagir : " Bonjour Martin, je ne sais pas à quoi vous passez vos nuits mais vous avez une de ces têtes ! On dirait Saba, l'ange de la mort !" Comment lui dire la vérité ? Personne ne m'aurait cru, alors je me suis tu. Et voilà comment commencer une nouvelle journée, rien qu'un jour de plus dans la vie d'un pauvre fou !

Publicité
Publicité
Commentaires
E
Bravo : pauvre homme, c'est vrai que les apparences sont parfois trompeuses... ;-)
Répondre
Vive les bêtises et aussi la lecture...
Publicité
Vive les bêtises et aussi la lecture...
Visiteurs
Depuis la création 124 243
Publicité